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Minute culturelle

 

Consacrée aux beys husseinites, l'exposition qui se déroule jusqu'à la fin de l'année au palais Ksar Said, est une occasion rêvée de redécouvrir certaines des oeuvres de Hédi et Noureddine Khayachi. Ces deux artistes de la tradition figurative ont excellé dans la restitution des scènes de la vie traditionnelle et dans l'imagerie liée à la dynastie husseinite.

Portraitiste prolifique, Hédi Khayachi a longtemps été au service de la cour beylicale et des dignitaires husseinites. Il laisse derrière lui une galerie de portraits qui aujourd'hui, fait partie intégrante de l'histoire de la peinture tunisienne. Né en 1882, décédé en 1948, Hédi Khayachi est l'un des maîtres de la tradition picturale tunisienne. Comme de nombreux artistes de sa génération, il a fréquenté l'atelier de Émile-Auguste Pinchart avant de parfaire sa technique à Paris et Rome. Hédi Khayachi nous lègue un immense patrimoine alliant la dimension documentaire au caractère esthétique. Il est un témoin essentiel de son époque et restera l'un des grands artistes ancrés dans l'univers tunisien.

Son fils, Noureddine Khayachi, poursuivra l'oeuvre de son père. Très tôt initié à la peinture, il ira en Italie pour y suivre les cours de l'Académie des Beaux-arts de Rome. Artiste exigeant, le regard pétri par les œuvres de la Renaissance et la technique maîtrisée, il réalise à son tour, une série de portraits des personnages majeurs de la dynastie husseinite. Également tourné vers les scènes de la vie d'antan, il reconstitue les univers feutrés des intérieurs bourgeois et les fastes de la vie quotidienne. Dans ce sillage, il travaille également à ressusciter l'histoire de Tunisie et ses figures nobles ou populaires dans une démarche qualifiée de classicisme arabe. Né en 1918, décédé en 1987, Noureddine Khayachi a également été un formateur des plus compétents. Il a en effet transmis son savoir-faire aussi bien en Tunisie que dans d'autres pays arabes. Ultime consécration, certaines de ses oeuvres font partie de la collection permanente du British Museum.

Khayachi père et fils constituent un versant entier de la tradition picturale tunisienne. Il suffit d'observer les compositions qu'ils réalisent et les équilibres qu'ils obtiennent pour se convaincre de l'importance de leur héritage. Belle opportunité pour découvrir leurs tableaux, l'exposition "Les beys husseinites" est aussi un hommage posthume qui leur est rendu.

 

Minute culturelle

 

La Tunisie est un pays féministe par essence. Avant même l'essor du mouvement national, les Tunisiennes étaient pleinement engagés pour leur émancipation et celle de leur pays.

Cette dynamique s'est confirmée à plusieurs reprises. En 1956, le Code du statut personnel a assuré aux Tunisiennes des droits qui n'existaient dans aucun autre pays arabe. Depuis, les femmes de Tunisie ont conquis leur place au soleil et se sont imposées dans plusieurs domaines. À la tête de ministères et de directions générales, médecins, ingénieures ou juges et avocats, les Tunisiennes sont désormais dans tous les corps de métiers.

Toutefois, comme une tare honteuse, les violences faites aux femmes continuent à défrayer la chronique. Les chiffres restent affolants et, malgré les campagnes à répétition, continuent à augmenter. Latente, cette violence fait aujourd'hui l'objet de plusieurs démarches dissuasives. Aujourd'hui même, le ministère de la Femme a organisé une conférence de presse pour dénoncer ce phénomène et annoncer la mise en place de plusieurs mécanismes d'endiguement.

Cette action s'est déroulée sur fond de célébration internationale puisque les Nations-Unies ont institué le 25 novembre en tant que journée de lutte contre les violences faites aux femmes. Depuis 1999, le système onusien commémore cette journée à travers le monde. En Tunisie, plusieurs initiatives solidaires sont prises au niveau de la société civile. De nombreuses associations organisent à cette occasion, des actions de sensibilisation et des plaidoyers pour lutter contre cette plaie.

Symboliquement, la Délégation et les Etats membres de l’UE en Tunisie lancent seize jours d’activisme contre la violence basée sur le genre et à l’égard des femmes et des filles. C'est à partir de la ville de Sfax que cette opération de recherche-action va se déployer en Tunisie.

La prise de conscience de ce fléau qui fait subir des violences inacceptables aux femmes, continue à progresser. Les Tunisiennes sont en pole position pour aller vers l'éradication d'un mal archaïque qui continue à cibler les femmes. De nos jours, les actions concrètes sont de plus en plus nombreuses en ce 25 novembre. Ce qui est tout à l'honneur de notre pays qui ne lâche pas prise et reste mobilisé pour la défense des droits des femmes.

 

Minute culturelle

 

La fête de Aid El Idha s'accompagne de plusieurs rituels religieux et spirituels et aussi de traditions culinaires dont les plus réputées sont le célèbre "méchoui" et le non moins fameux "couscous bel osbene".

Ces nombreux usages liés à la célébration de l'Aid sont très respectés par les familles tunisiennes et dénotent de transmissions ancestrales. Le "couscous bel osbene" est un exemple qui mérite d'être connu dans le détail.Si tout le monde connaît le mot "couscous", que veut dire le terme "osbene" ? Il désigne simplement une andouillette. On ne sait pas toujours le traduire mais son sens en français coule de source puisqu'il s'agit d'une andouille ou plus précisément d'une andouillette.

Inséparable du rituel de l'Aid el Idha, le couscous aux andouillettes est une spécialité que l'on retouve dans tous les pays du Maghreb. Ce couscous pas comme les autres nous renvoie à nos propres images d'Epinal, celle du patio des maisons familiales, lorsque les matins d'Aid, tout le monde se réunissait autour des aieux pour le sacrifice rituel.

Ensuite, cela devenait une affaire de femmes! En effet, toutes les femmes de la famille s'affairaient pour les préparations culinaires liées à l'Aid, en particulier le couscous bel osbene. Les gestes étaient méticuleux et précis. Il fallait d'abord séparer la panse des autres abats et la nettoyer à fond.

Ensuite, cette panse sera découpée en morceaux de la taille de la main qui constitueront l'enveloppe de l'andouillette. En même temps, on prendra soin de blanchir et gratter tous les abats qui seront soigneusement hachés menus. Poumons, foie, intestin et coeur serviront alors à farcir les carrés de panse.

Du travail cousu main! Car il fallait aussi assaisonner avec précision. Un peu de "felfel zina", de l'harissa, du carvi bien sûr et aussi du persil et de la menthe hachés sans oublier ail, sel et poivre. Le tour est presque joué et, c'est bel et bien du cousu main... Car, il faudra se munir d'une aiguille et de fil de lin pour coudre les andouillettes. Comme qui dirait, le osbene est dans le sac! C'est alors au tour du bouillon et des grains de couscous d'entrer en jeu. Et au bout de trois petites heures, le couscous bel osben est prêt à être servi au grand bonheur des convives.

Qu'on se le dise, sans ce couscous, l'Aid ne serait plus tout à fait l'Aid... En écrivant ces lignes, on ne peut s'empêcher d'avoir une pensée affectueuse pour toutes ces Tunisiennes de plusieurs générations qui ont maintenu et parfois enrichi de leur savoir-faire de cordons bleus, cette tradition maghrébine immémoriale.

 



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Minute culturelle

 

Autodidacte jusqu'au bout des ongles, Ammar Farhat a d'abord été un adolescent qui dessinait. Dès l'âge de quinze ans, il a commencé à réaliser croquis et portraits, consignant ses esquisses sur tout ce qui lui tombait sous la main. Enfant de la balle, il a grandi dans les faubourgs nord de Tunis où il a atterri avec ses parents alors qu'il n'avait que sept ans. Haut comme trois pommes, il allait se fondre dans la ville et apprendre à regarder les êtres et les lieux.

Sa naissance à Béja en 1911 n'a jamais véritablement marqué son oeuvre. C'est plutôt sa proximité avec le petit peuple et son intérêt pour les scènes de la vie quotidienne qui allaient structurer ses créations. Dans un style plutôt réaliste, teinté d'humour et ancré dans la jubilation, Ammar Farhat a peint les Tunisiens, leurs rituels et cérémonies ainsi que la simplicité de leur vécu. Son appartenance à l'École de Tunis, l'exemple de Yahia Turki ou Abdelaziz Gorgi allaient beaucoup compter dans son oeuvre.

Quant à sa pratique, elle évoluera au fil des cinq décennies durant lesquelles il produira une authentique encyclopédie des coutumes et traditions populaires. L'écho de ses voyages d'apprentissage restera aussi perceptible dans ses travaux. De Paris à Rome en passant par Stockholm et Moscou, Ammar Farhat a connu de nombreuses années de formation qui ont pleinement rejailli sur son oeuvre, la bonifiant et l'ouvrant sur d'autres influences.

Jusqu'à sa mort en 1987, Ammar Farhat continuera à peindre le peuple, faire remonter le souvenir et raconter avec beaucoup de tendresse, les mille et un personnages de nos médinas. Il a laissé la trace d'un géant à la palette généreuse et des récits qui, à leur manière, nous transmettent un héritage de lumière.

 

UIB-SOS-Villages-d'enfants-Tunisie

 

L’UIB est parrain de l'Association Tunisienne des Villages d'Enfants SOS

La banque a concrétisé son engagement envers la société en subventionnant pendant cinq ans quatre maisons familiales de l’«Association Tunisienne des Villages d’Enfants».

Rentrée scolaire, les Fondations de l'UIB se mobilisent

Coronavirus : La Fondation Solidarité & Innovation by UIB fait don de 700 mille dinars

UIB Un Repas Pour Chaque Tunisien

 

L'UIB soutient les enfants de l'hôpital Salah AZAIEZ

 

Déterminée à renforcer sa vocation de banque citoyenne, l’UIB multiplie les actions d’envergure sur le terrain en partenariat avec des associations implantées aux échelons national et international.

 

A l’occasion du Ramadan, l’UIB, en partenariat avec l’association Un Repas Pour Chaque Tunisien, soutient les enfants atteints de cancer de l’hôpital Salah AZAIEZ et leurs accompagnateurs en leur offrant des repas chauds et complets pour la rupture du jeûne.

 

Cette action vise à soutenir moralement ces enfants et à leur apporter chaleur et convivialité durant ce mois saint.

 

Minute culturelle

 

Bienvenue à Ras el am, le Nouvel an hegirien. Premier mois du calendrier, Moharrem fait son entrée vingt jours après Aid el Idha. Plusieurs coutumes sont liées à cette importante célébration. Elles sont pour l'essentiel culinaires et riches en symboles.

Ces traditions différent selon les régions et parfois, elles sont singulières et surprenantes. C'est le cas à Nabeul avec les personnages en sucre coloré qui sont offerts aux enfants. Ces figures multicolores sont très prisées et représentent de nombreux personnages. Elles donnent un caractère unique à la célébration nabeulienne de Ras el am.

Nous avons aussi selon les régions, d'autres coutumes comme celle de manger un potage léger pour que l'année s'écoule sereinement. De même, il est de tradition que l'harissa et les condiments piquants ne soient pas utilisés pour, dit-on, que l'année ne soit pas brûlante. D'autre part, il est d'usage de manger des gâteaux pour que l'année soit douce. En outre, dans certaines familles tunisiennes, on a gardé un usage qui consiste à faire circuler des bijoux en or que chacun touchera pour que l'année soit faste.

Il n'en reste pas moins que la mloukhia et le couscous sont les préparations les plus remarquables dans cette célébration de Ras el am. On considère par exemple que la couleur verte de la mloukhia est de bon augure et que l'année sera verte et abondante. Pour ceux qui ne le sauraient pas, la mloukhia est un plat à base de feuilles de courte séchées, pilées et tamisées très finement.

Pour Ras el am, les Tunisiens mangent aussi un couscous apprêté avec des fèves et du qadid. Ce mot désigne des lanières de viande salée, épicée et séchée. Ce couscous de Ras el am est riche en symboles. Les fèves sont ainsi un gage de prospérité et de fertilité. Quant au qadid, il doit provenir du mouton sacrifié vingt jours avant. On ajoute parfois des oeufs qui sont eux-mêmes des symboles de fécondité. Ce qui est remarquable pour le couscous de Ras el am, c'est que dans la tradition, il devait être préparé avec des graines de l'année précédente. En effet les graines de couscous, les fèves sèches et le qadid doivent provenir de deux provisions successives.

Pour nos ancêtres, ce rituel est une manière symbolique de souligner l'absence de rupture dans les stocks alimentaires de deux années. Quand les provisions de deux années se chevauchent dans le même repas, ce sont la continuité et l'abondance qui sont soulignées.

Toutes ces traditions sont riches d'une symbolique des plus éloquentes et continuent à être respectées dans leur esprit. Elles font partie d'un legs immémorial qui nous lie aux gestes et coutumes de nos ancêtres. Ras am Moubarak, bonne année 1443 à la Tunisie et à toute la communauté islamique.

 

Conforté par un savoir-faire historique et par l’appui du groupe Société Générale, l’UIB se doit de toujours garder l’excellence au centre de ses préoccupations. Son influence et sa réputation proviennent de la qualité de ses équipes et du prestige de ses clients.

Nos solutions sont formulées pour répondre aussi bien à vos besoins quotidiens que pour vous accompagner dans la réalisation de vos projets.

L’UIB vous propose une offre sur mesure en matière de services bancaires, de conseil en investissement, de financement et de gestion patrimoniale et met à votre disposition des espaces de réception raffinés pour vos rencontres avec les conseillers de clientèle dédiés pour une prise en charge totale de vos opérations bancaires.


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Consultez la liste des agences UIB où vous pourrez être pris en charge par l’un de nos conseillers PLATINE

 

SECTEUR TUNIS NORD

BARDO
Adresse : Place de l’Assemblée Nationale, Imm. Mouradi - 2000 Bardo
TEL : 71 218 190

BERGES DU LAC
Adresse : Rue Lac Victoria - Immeuble Sabrine Bloc G - 1053 Tunis
TEL : 71 218 390

EL MANAR
Adresse : 5 bis, Rue Tahar Ben Ammar - 2090 El Manar

TEL : 71 218 370

EL MENZAH VI
Adresse : 2, rue Y.Djait – 1004 El Menzah
TEL : 71 218 350

LA MARSA
Adresse : 25, place Med. Moncef BEY - 2070 La Marsa
Tél : 71 218 180

LES BERGES DU LAC GRANDES ENTREPRISES
Adresse : Rue Lac Turkana, Les Berges du Lac - 1053 Tunis
TEL : 71 218 680

MARSA PLAGE
Adresse : Cité Essaâda - 2070 La Marsa
TEL : 71 218 280

SAADI
Adresse : Imm. Saâdi - 1004 El Menzah
TEL : 71 218 270

SECTEUR TUNIS SUD

AFRIQUE
Adresse : 25, Av. H. Bourguiba - 1001 Tunis
TEL : 71 218 020

BEN AROUS
Adresse : 29, Av. H.Bourguiba - 2013 Ben Arous
TEL : 71 218 070

CENTRALE
Adresse : 65, Av. H. Bourguiba - 1001 Tunis
TEL : 71 218 010

ETATS UNIS
Adresse : 22, Av. des Etats-Unis - 1002 Tunis
TEL : 71 218 130

EZZAHRA
Adresse : Angle Av Ch. Nicoles - H. Bourguiba - 2034 Ezzahra
TEL : 71 218 140

MISR
Adresse : 10, Rue d'Egypte
TEL : 71 218 030

SECTEUR NORD

BIZERTE
Adresse : Av. Med Bey - 7000 Bizerte
TEL : 71 218 420

SECTEUR CENTRE

MONASTIR
Adresse : Imm. Le Rempart - 5000 Monastir
TEL : 71 219 100

MSAKEN
Adresse: Centre Commercial - 4070
TEL : 71 219 130

SOUSSE
Adresse: 8, Av. H. Thameur - 4000 Sousse Médina
TEL : 71 219 090

SECTEUR EST

NABEUL ROUTE HAMMAMET
Adresse : Avenue Habib Thameur faisant l'angle Rue Mohamed Rami Dorra - 8000 Nabeul
TEL : 71 218 600

SECTEUR SUD OUEST

GAFSA
Adresse: Av Taieb M’hiri - 2100 Gafsa
TEL : 71 219 310

SECTEUR SUD EST

CENTRE D’AFFAIRES SUD EST SFAX POUDRIERE
Adresse : Rue Jameleddine El Afghani - Zone Industrielle La Poudrière 1 - 3002 SFAX
TEL : 71 219 385

GABES
Adresse : 159 Av. Farhat Hached - 6020 Gabès
TEL : 71 219 470

SFAX HEDI CHAKER
Adresse : 17 Av. Hédi Chaker - 3000 Bab Bhar
TEL : 71 219 440

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Minute culturelle

 

Saviez-vous qu'une Tunisienne a fondé l'une des premières universités dans le monde ?

Ce fait établi vient à point pour nous rappeler que l'histoire de Tunisie est riche de plusieurs femmes illustres qui parfois, ont été de véritables pionnières. Fatima El Fehriya fait partie de ces femmes influentes dont la mémoire des siècles a préservé la trace.

En cette journée internationale des droits de la femme, le souvenir de Fatima El Fihriya est un gage de continuité pour toutes les Tunisiennes. Pleinement maghrébine, Fatima El Fehriya est née à Kairouan en l'an 800, au temps de la dynastie aghlabite. Son père, Mohamed El Fehri, est un important négociant qui est apparenté aux puissants Qoraichites. Fatima El Fehriya se marie à l'âge de 19 ans mais six ans plus tard, des troubles politiques poussent le clan des Fehri à quitter Kairouan pour s'installer à Fès, au Maroc. C'est là qu'à la tête d'une immense fortune, après le décès de son père et celui de son époux, Fatima allait devenir une mécène réputée.

Elle fondera l'université Al Qaraouine ainsi qu'une mosquée qui porte le même nom. C'est sa ville natale de Kairouan que la sainte femme entendait honorer par cette appellation. Cette université est l'une des plus anciennes au monde. Sa fondation a précédé celle de la Sorbonne ou d'Oxford. À l'image d'Ibn Khaldoun ou Ibn Arabi, des savants de premier plan y ont enseigné et de nos jours encore, on continue à la fréquenter.

Durant les trois années qu'a duré la construction d'Al Qaraouine, Fatima El Fehriya avait accompli son vœu de jeûner jusqu'au dernier jour du chantier.

De nos jours, celle qui est aussi surnommée Om El Bennine et Al Qoraichiya connaît une belle postérité grâce à un programme d'échanges universitaires et un prix international qui portent son nom.

Fatima El Fehriya compte ainsi parmi les premières Tunisiennes à avoir vécu en mécène éclairée. Sa mémoire est toujours honorée comme celle d'une Tunisienne d'exception de l'époque où Kairouan rayonnait sur le Maghreb, l'Andalousie et l'Afrique de l'ouest.

 

Minute culturelle

 

C'est à partir du 20 août 1908 que la Compagnie des tramways de Tunis a assuré la gestion du TGM. En effet, c'est par la vertu d'une convention signée à cette date que le petit train de la banlieue nord de Tunis a pris son essor pour relier Tunis et la Marsa via la Goulette.

Toutefois, l'histoire du TGM est plus ancienne et remonte à 1871, date d'une concession d'une ligne de chemin de fer à la compagnie britannique "Tunis Railway Company". A l'origine, la TRC devait assurer la construction et l'exploitation de cette ligne reliant Tunis à la Goulette et la Marsa. La ligne fut effectivement construite entre 1872 et 1875 mais son exploitation fut déficitaire et l'entreprise périclita.

C'est à ce moment qu'une société italienne entre en jeu. La Compagnie Rubattino rachétera en effet le réseau en 1880 avec une garantie de l'Etat italien. La Rubattino exploitera la ligne de banlieue pendant 18 ans puis s'effacera au profit de la Compagnie Bône-Guelma en 1898. C'est cette dernière qui passera la convention d'août 1908 au profit de la Compagnie des Tramways de Tunis.

A cette époque lointaine, le réseau du TGM était circulaire avec deux lignes qui partaient du centre-ville. Ce réseau comprenait alors 38 kilomètres et son exploitation par la nouvelle compagnie commença en juillet 1908. La première ligne partait de la gare Tunis-Casino, à peu près au niveau du Café de Paris actuel, pour rejoindre le port et à travers le lac, la Goulette et la Marsa. Le train empruntait une bande de terre établie grâce à l'utilisation des matériaux du creusement du chenal du port de Tunis.

La deuxième ligne quittait Tunis par la gare Tunis-Nord qui se trouvait au Passage, à l'emplacement de la station du métro actuel et allait vers la Marsa en passant par l'Aouina c'est à dire en suivant le tracé de la route actuelle. Cette gare était qualifiée de gare italienne car la compagnie Rubattino l'avait créée et exploitée.

Par ailleurs, les voitures locomotrices de 1908, les mêmes que celles du métro de Paris, étaient alimentées grâce à la centrale électrique de la Goulette. Telles sont les origines lointaines de notre TGM qui continue chaque jour à rallier les banlieues nord de Tunis...

 

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Minute culturelle

 

Dans un texte du premier siècle, le grand écrivain latin Pline l'ancien, auteur de la fameuse "Histoire naturelle", décrit la beauté étagée d'une oasis.

Ce texte, lu et relu des centaines de fois, dit en quelques mots tout de ce qui fait à la fois la magie, la beauté et l'exubérance d'une oasis. Bref, laconique, presque lapidaire, Pline parvient à tout dire en peu de mots et avec beaucoup de poésie. Nous vous proposons de redécouvrir ce texte mémorable, une véritable pièce d'anthologie écrite au seuil de l'oasis de Gabès.

Voici les mots lumineux, éclairants et inoubliables de Pline l'Ancien, devant l'oasis de l'antique Tacapes: " Là, sous un palmier très élevé croît un olivier Et sous l'olivier, un figuier Et sous le figuier, un grenadier Sous ce dernier, la vigne Sous la vigne, on sème du froment puis des légumes, tous dans la même année, tous s'élevant à l'ombre les uns des autres".

On a rarement décrit de manière aussi précise et simple ce qui fait le miracle d'une oasis. Un texte qu'on ne se lasse pas de relire et qui mériterait d'être traduit en langue arabe et appris par coeur par tous les écoliers.

 

Minute culturelle

 

Avec le retour des beaux jours et des ambiances estivales, une promenade à Sidi Bou Said redevient d'actualité. Cette colline au coeur du golfe de Tunis a porté plusieurs noms. Elle fut le Cap Carthage de l'Antiquité puis Djebel El Manar à l'arrivée des Arabes. Ce n'est qu'au dix-neuvième siècle que sera adopté le nom de Sidi Bou Said.

Il suffit dès lors de se souvenir du nom ancien de Sidi Bou Saïd pour réaliser que c’est ici que se trouve le plus ancien phare de Tunisie. En effet, c’est de ce promontoire qu’étaient guidés les bateaux antiques, galères puniques ou romaines. C’était le temps où Cap Carthage qui se trouve être le nom géographique du promontoire était le repère des marins qui arrivaient en rade. L’existence de ce phare antique s’est poursuivie au fil des conquêtes. C’est d’ailleurs pour cette raison que le nom de Sidi Bou Saïd jusqu’à la fin du dix-neuvième siècle, était Djebel El Manar, autrement dit le « Mont du Phare ». Le nom de Sidi Bou Saïd ne sera officiellement adopté qu’en 1893, année de création de la commune. Des tours de guet et des signaux lumineux ont existé ici à toutes les époques car ce promontoire est idéalement situé, avec qui plus est une hauteur de 126 mètres. Plus tard, au milieu du dix-neuvième siècle, le phare moderne verra le jour en deux temps. En 1840, un signal à réflecteurs a été installé mais abandonné car inefficace. Plus tard encore, en 1860, une tour d’une dizaine de mètres fera office de phare avec un feu à éclats intermittents. Ce phare de Sidi Bou Saïd, régulièrement rénové et modernisé, est ainsi à plusieurs titres le plus ancien des sémaphores du pays. En effet, depuis Carthage à nos jours en passant par les Hafsides, c’est à partir de ce promontoire que les bateaux recevaient leurs signaux.

Au fond, ce phare n'est-il pas l'un des atouts méconnus de la belle colline mystique de Sidi Bou Said?

 

Minute culturelle

 

Depuis le 5 juillet dernier, l'amphithéâtre antique d'El Jem résonne de toutes les musiques de la grande tradition. C'est avec la Fondation Arts & Culture by UIB pour mécène principal que cette nouvelle édition du festival international de musique symphonique d'El Jem se poursuit jusqu'au 12 août.

Avec l'adhésion du public et dans une grande ferveur, les Nocturnes d'El Jem ont déroulé un programme des plus ambitieux. Dès l'ouverture, le Salut de Vienne dirigé par le maestro autrichien Manfred Müssauer avec l'orchestre symphonique de l'Opéra de Tunis, a constitué un temps fort.

Les programmes se sont ensuite succédés avec des soirées exceptionnelles, notamment un gala lyrique en hommage à Maria Callas et Enrico Caruso. Citons également le passage à El Jem de l'Orchestre symphonique européen et celui de plusieurs formations tunisiennes à l'image de l'Académie du Théâtre de l'opéra de Tunis, du Conservatoire de Monastir, de l'Orchestre de Megrine et des Voix lyriques de Ben Arous.

La dernière ligne droite du festival est désormais engagée avec trois soirées exceptionnelles qui attendent le public des Nocturnes d'El Jem. Le 27 juillet, aux couleurs de l'Italie, un récital lyrique et de la musique de chambre sont au programme avec des airs de Rossini, Verdi, Bizet et Mozart. Dans la foulée, comme le veut la tradition du festival, l'Orchestre du Bal de l'Opéra de Vienne sera sur la scène de l'amphithéâtre antique, le 5 août. La soirée de clôture donnera lieu à un récital somptueux de l'Orchestre baroque de Barcelone qui, le 12 août, interprétera des œuvres du dix-septième et du dix-huitième siècles.

Les Nocturnes d'El Jem 2023, ce sont aussi des métissages et fusions musicales qui soulignent que le festival garde aussi une vocation expérimentale. C'est aussi pour la première fois dans l'histoire du festival, la participation d'une formation tchèque, un quintette philharmonique à vent de la ville de Prague.

La Fondation Arts & Culture by UIB accompagne cette trente-sixième édition du festival de musique symphonique d'El Jem et confirme un partenariat devenu stratégique entre un mécène principal et pleinement engagé et une manifestation culturelle de haut niveau.

Écrin du festival, l'amphithéâtre romain est un autre atout des Nocturnes d'El Jem. Habillé de lumière, massif et aérien, le monument historique qui accueille le festival est le symbole d'une ville et l'héritage de l'antique Thysdrus.

Comme dans un songe d'une nuit d'été, les spectateurs voguent entre musique et histoire, dans l'imperceptible beauté du Colisée. Jusqu'au 12 août, la dernière ligne droite du festival et les ultimes soirées au programme, sont une invitation renouvelée à baigner dans l'aura d'un festival unique en son genre.

 

Minute culturelle

 

À chaque rupture du jeûne, durant le mois de Ramadan, ce sont les mêmes gestes inaltérables et nostalgiques. Des dattes, un peu d'eau, une soupe puis les douceurs qui seront déclinées tout au long de la soirée.

Un peu de "degla" pour la rupture du jeûne

C'est une tradition que de rompre le jeûne avec une datte bien mielleuse et charnue. Avec les figues et les olives, le fruit du palmier est paré d'une aura mythique, quasiment sacrée. Ne dit-on pas que le Prophète lui-même, rompait son jeûne avec des dattes ? Chaque jour, quelques dattes. Elles sont innombrables et portent des noms précis selon leur taille, leur texture ou leur couleur. Sur nos tables de Ramadan, à leur manière, ces dattes apportent une touche de spiritualité, surtout celles de la variété "Nour". Ce dernier mot signifie "lumière" et la "degla"de cette famille est carrément translucide. Il suffit de placer la datte dans la direction d'un rayon lumineux pour pratiquement en voir le noyau enrobé de miel et de lumière. Légères, nourrissantes et appétissantes, les dattes sont le viatique de tout jeûneur et sans les régimes de "degla" en branches, nos mois de Ramadan ne seraient plus tout à fait les mêmes.

Les tentations pâtissières

L'expression "Haja Hloua" signifie littéralement "quelque chose de sucré". Elle évoque bien évidemment la propension que nous avons durant le mois saint, à être obnubilés par nos traditions pâtissières. De fait, les desserts du Ramadan sont à nuls autres pareils. Riches, divers et multicolores, ils accompagnent les longues soirées familiales. De nombreuses préparations traditionnelles n'apparaissent que durant le Ramadan. Ce sont alors les zriga, bouza et droo qui sont presque au quotidien sur nos tables vespérales. De même, mahkouka, mhalbia et rfissa se font désirer pour leurs saveurs relevées par un subtil parfum de fleur d'oranger. Passée la première quinzaine de jeûne, les familles commencent à préparer les gâteaux de la fête de l'Aid. C'est un travail de patience qui commence par les kaak et makroudh, passe par le mlabess et le homs pour culminer avec la baklawa. Dans le temps, tous ces gâteaux étaient faits à la maison dès que la pleine lune montait au ciel, annonçant le deuxième versant du mois saint que nous égrènons entre deux croissants et un plateau de pâtisserie.

La saveur du mesfouf

La saveur subtile du "mesfouf" fait de ce couscous, une préparation à nulle autre pareille. Ce mesfouf est un couscous sans sauce qui est proposé avec du lait et du sucre en poudre tout simplement, ou bien avec des fruits de saison. Ainsi, s'il est classique de déguster un mesfouf aux dattes, ce plat est également très apprécié avec des grenades, du raisin ou d'autres fruits. Surtout consommé durant le mois de Ramadan, il constitue un plat de céréales très prisé au petit-déjeuner ou bien une collation parfumée à l'eau de fleurs d’oranger. Au Maroc et en Algérie, notre mesfouf porte le nom de "seffa" et répond aux mêmes caractéristiques d'un plat typiquement nord-africain.

La bsissa, cet autre incontournable

Qu'on la nomme bsissa ou zommita ou autre chose, cela revient au même. Car il s'agit toujours de notre succulente farine d'orge ou de blé. Certains utilisaient une farine de caroube, de sorgho ou de lentilles mais ils sont désormais trés rares. Toutefois, tous mêlaient cette farine avec des grains d'anis, des pois chiches ou de la marjolaine. La nostalgie est grande pour ces bsissa et helba de nos enfances qu'on délayait dans l'eau ou que l'on pétrissait avec un peu d'huile d'olive.

"Moussem" festif et lunaisons

Plusieurs célébrations ponctuent le mois saint du Ramadan. Elles peuvent être liées aux coutumes et usages ou bien avoir une signification rituelle. Dans la langue tunisienne, ces célébrations sont désignées par le terme de "moussem". D'ailleurs, elles ne concernent pas seulement le mois du jeûne puisque les journées considérées "moussem" s'étalent tout au long de l'année. Dans certaines familles, tous les jeudis et les vendredis de l'année sont vécus sur ce mode du "moussem" et impliqueront le respect de certaines traditions dont le jeûne fait partie. En effet, beaucoup de Tunisiens jeûnent plusieurs fois au cours de l'année et le font surtout en lien avec Ramadan. Ainsi, plusieurs personnes respectent au moins deux jours de jeûne durant les mois qui précèdent Ramadan, notamment ceux de Joumada, Rejeb et Chaabane. Le quatorzième jour de Ramadan est un "moussem" festif. Dans le langage courant, on parle de "lilet al nosf" c'est à dire de la "veille de la moitié" en se référant à l'autre quinzaine qui reste. À partir de ce quatorzième jour, les regards se tournent déjà vers la fête de l'Aid mais le jeûne n'a pas dit son dernier mot puisqu'il va culminer au vingt-septième jour de Ramadan avant de se terminer lentement. Le "moussem" du quatorzième jour est à nos portes et, comme chaque année, il sera accueilli avec faste et, surtout, dans la joie d'une première quinzaine de jeûne accomplie.

 

Minute culturelle

 

"Tunisiennes, je vous aime" ! Chacune et chacun d'entre nous pourrait reprendre à son compte, ce cri du cœur et de la raison. Actives, brillantes, représentatives, les Tunisiennes sont partout et ont même investi les laboratoires de la recherche spatiale et ceux du changement climatique. A vrai dire, cette longue marche a commencé il y a longtemps déjà.

Remonter la généalogie des femmes tunisiennes permet de découvrir de nombreuses personnalités attachantes dont les traces continuent à nous interpeller. Comment oublier Elyssa, la fondatrice de Carthage ? Comment ne pas se souvenir de la princesse Aziza Othmana, mécène et bienfaitrice ? Entourées d'une aura de sainteté, Sayda Manoubia, Sayda Ajoula ou Lella Arbia ont, elles aussi, marqué leur époque. De nos jours, leurs sanctuaires continuent à attirer les fidèles par milliers.

La postérité a retenu ces noms et bien d'autres, alors que plus près de nous, elles sont également présentes dans l'essor du mouvement national et de la modernité tunisienne. Citons par exemple Tawhida Ben Cheikh qui fut la première Tunisienne à investir le monde de la médecine, Bchira Ben Mrad qui fut l'égérie des militantes de son époque, Radhia Haddad qui accompagna les premiers pas de l'Union nationale des femmes tunisiennes ou encore Souad Yacoubi Ouahchi qui fut la première de nos concitoyennes à diriger un ministère.

Faut-il pour autant n'évoquer que l'histoire proche ou lointaine lorsque des centaines de nos contemporaines sont exemplaires à plus d'un titre. Comment ne pas avoir à l'esprit Jelila Hafsia, Dorra Bouzid, Souad Guellouz ou Souad Chater qui, malgré l'âge, restent d'inébranlables références ? Et Safia Farhat qui fut de son vivant, l'une de nos artistes les plus emblématiques ! Et Fatma Chamakh Haddad dont l'enseignement ralliait tous les étudiants de philosophie ! Que de Tunisiennes méritantes qui ont investi tous les champs de l'art, de l'action et du savoir ! Dans cette quête d'excellence et d'autonomie, les Tunisiennes ont mené de nombreuses batailles pour l'émancipation et l'égalité des chances. S'il est vrai que le Code du statut personnel a donné un coup de pouce à nos concitoyennes, près de soixante-dix ans plus tard, elles ont conquis de nouveaux territoires et continuent à élargir leur présence. Dix ans après la révolution tunisienne, comment ne pas avoir une pensée recueillie pour trois Tunisiennes qui ont tant donné et brillé ? D'abord Maya Jribi, combattante au long cours tout comme Noura Borsali, journaliste et féministe. Ensuite, Lina Ben Mhenni qui fut de toutes les mobilisations de la jeunesse et demeure une figure consensuelle. Comment les citer toutes ? De fait, chaque voix compte et chacune des Tunisiennes se distingue à sa manière. Alya Menchari pilote des avions, Jelila Baccar écume les planches, Radhia Nasraoui est une figure du barreau, Amel Mokhtar nous raconte dans ses romans, Dorra Bouchoucha produit des films, Ons Jabeur domine les courts et tant d'autres se distinguent au quotidien.

Toutes ces Tunisiennes, je les aime car elles m'inspirent et nous montrent les chemins ardus du progrès. Dans ce bref éloge amoureux, je voudrais toutes les citer sans oublier les anonymes, celles qui sont nos mères, nos sœurs, nos épouses, nos collègues et nos amies.

Et peut-être, pour conclure, évoquerai-je une histoire vraie, de celles qui montrent de quelle trempe sont les Tunisiennes. C'est l'histoire d'une grand-mère et de son petit-fils, orphelin, qu'elle a élevé jusqu'à ce qu'il vole de ses propres ailes. Enfant, il lui récitait ses leçons et elle l'aidait à préparer ses devoirs. Et cette discipline qu'elle lui imposait a profondément forgé sa personnalité.

Adulte, il a découvert que sa grand-mère était analphabète et qu'elle avait utilisé une ruse lui faisant croire qu'elle savait lire et écrire, pour mieux l'encadrer. Aujourd'hui, le petit garçon est devenu un brillant médecin et garde l'image d'une aïeule qui lui a défriché les chemins de la réussite. Pour son exemplarité, cette histoire méritait d'être racontée en hommage à toutes ces femmes de tête et ces mères-courage qui sont les locomotives de chaque famille.

Tunisiennes, je vous aime ! Je le dis, l'écris, le répète, persiste et signe. En cette journée internationale des droits des femmes célèbrée le 8 mars de chaque année, il est de tradition de vous saluer avec respect et reconnaissance et nous serons toujours nombreux à le faire.

 

Minute culturelle

 

La Fondation Arts & Culture by UIB est le mécène principal du Festival international de la musique symphonique d'El Jem depuis 2018. Cette tradition d'appui à la musique prend plusieurs configurations à l'UIB qui compte dans ses rangs la chorale Angham by UIB dont les performances sont très appréciées des mélomanes.

C'est la Fondation Arts et Culture by UIB qui est le vecteur opérationnel du soutien de l’UIB à entre autres, la scène musicale. Le festival d'El Jem est en ce sens, amplement appuyé dans son déploiement, dans un objectif stratégique de promotion culturelle. C’est la 5ème édition du Festival dont la Fondation Arts & Culture by UIB - sous la présidence de Monsieur Kamel Néji - est Mécène Principal. Un partenariat qui s’enrichit au fil du temps et qui englobe divers volets : (1) digital via le déploiement de l’affiliation eCommerce, l’usage du QR Code pour la billetterie et la facilitation des accès et contrôle mais aussi l’usage des réseaux sociaux et les différents canaux de l’UIB pour la promotion du festival et de sa programmation (2) infrastructure via la mise à niveau, la promotion et la préservation de l’amphithéâtre (3) Créatif et synergétique au travers des échanges et du conseil que l’UIB partage avec les équipes du Festival pour le naming de l’édition, la création de l’affiche, la déclinaison des supports de communication et la mise en avant des éditions précédentes. L’histoire de la collaboration entre le Festival international de la musique symphonique d’El Jem et de la Fondation Arts & Culture by UIB continue à s’écrire et à se poursuivre, en 2022, la convention a été renouvelée pour 3 nouvelles éditions.

C'est très symboliquement le 21 juin, jour de la célébration de la Fête de la musique que la traditionnelle conférence de presse du festival a eu lieu à l’hôtel Paris, les Berges du Lac, afin de dévoiler les grandes lignes de cette trente-sixième édition qui rassemblera plusieurs formations prestigieuses.

Cette 36ème édition a été baptisée « les nocturnes d’El Jem », « layali EL Jem », en hommage à toutes ces soirées enchantées, organisées par l’équipe du festival depuis 37 ans maintenant, faisant vivre et vibrer son colisée - ce joyau du patrimoine de la Tunisie, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité.

Citons par exemple l'Orchestre baroque de Barcelone, l'Orchestre du Bal de l'opéra de Vienne, l'Orchestre philharmonique à vent de Prague, l'Orchestre symphonique européen et bien sûr l'Orchestre symphonique de l'opéra de Tunis.

Notons aussi une soirée lyrique dédiée à Maria Callas et Enrico Caruso ainsi qu'une alléchante Nuit italienne de musique de chambre. En tout, onze soirées sont au programme de cette somptueuse édition du festival international de musique symphonique d'El Jem.

Pour la Fête de la musique, les bans de l'été musical et des Nocturnes d'El Jem sont publiés. Que la fête soit totale du 5 juillet au 12 août et qu'elle puisse parer l'amphithéâtre romain de l'antique Thysdrus de toutes les couleurs de la grande musique.

De Mozart à Rossini, de Verdi à Bizet, d'Offenbach à Wagner, de Haydn à Bartok, les œuvres des plus grands compositeurs retentiront à El Jem. Le 21 juin, en Tunisie et à travers le monde, la Fête de la musique constitue un prélude idéal au rendez-vous estival d'El Jem.

Festive, disséminée et plurielle, la musique est partout pour une journée et à El Jem pour l'été. Avec la complicité de la Fondation Arts et Culture by UIB.

 

Minute culturelle

 

En Tunisie, l'automne commence à faire ressentir ses effets dès le milieu du mois d'août. Au terme des grosses canicules, les orages, aussi brusques que drus, font leur apparition.

Ces averses parfois diluviennes sont désignées dans le parler tunisien, par l'appellation "Ghasselet Enouader". Cette expression signifie "Laveuse des meules" et désigne, plutôt poétiquement, le fait que ces fortes pluies viennent ruisseler sur les meules de foin éparpillées dans les champs après les moissons.

Scrutant le ciel, observant chaque nuage, les paysans attendent en la redoutant, cette laveuse de saison, convaincus qu'ils sont que l'automne, c'est le coeur de l'année alors que l'été n'est qu'un invité de passage.

En Tunisie, "Ghasselet Enouader" annonce à sa manière la fin de l'été et précisément celle de la saison nommée "Aoussou" dans le calendrier traditionnel. Dans le monde rural et surtout dans le Sahel de Sousse, "Aoussou" est accueilli avec faste voire selon un rituel auquel certains attribuent des racines antiques.

Commençant le 25 juillet et s'achevant le 2 septembre, Aoussou est réputé comme la saison la plus chaude de l'année. Entre été et automne, elle est suivie par ce que la tradition nomme "Qouayel erroman", autrement dit les siestes grenadines et plus précisément la torpeur des grenades. Il s'agit d'une autre dénomination poétique qui désigne la période durant laquelle les grenades arrivent à maturation sur fond de nouvelle canicule.

Le calendrier agraire tunisien regorge de métaphores plus expressives les unes que les autres. Ainsi toute l'année est ponctuée d'images et symboles qui vont des Nuits noires de l'hiver aux Descentes de la braise printanière en passant bien sûr par le rigoureux "Aoussou" qui continue à être célébré par un carnaval qui a pour théâtre la ville de Sousse chaque 25 juillet.

 

Minute culturelle

 

Et si c'était lui l'ancêtre de tous les peintres tunisiens, le premier à avoir inscrit son nom dans l'histoire des arts plastiques dans notre pays ? Peintre des beys husseinites, Ahmed Osman est un pionnier dans ce domaine et ses œuvres témoignent des premières pages de l'histoire de notre peinture.

La griffe intacte de Yahia Turki

Lorsqu'on évoque les artistes dont la pratique picturale remonte au dix-neuvième siècle, le nom d'Ahmed Osman s'impose de lui-même. Alors que Yahia Turki (1903-1969) est considéré comme le père de la peinture de chevalet en Tunisie, l'antériorité d'Ahmed Osman saute aux yeux. Né en 1838 et décédé en 1920, il évolue toutefois dans un contexte et un style différent de celui de Yahia Turki. Ce dernier a participé à la fondation de l'École de Tunis et en sera aussi le président à partir de 1956. Il a également laissé une œuvre majeure et prolifique, témoignant de plusieurs aspects de la société tunisienne de son époque. Incontestablement, Yahia est un grand témoin dont la griffe est reconnue. Toutefois, même si sa pratique artistique fut celle d'un peintre de cour, l'antériorité reste le fait d'Ahmed Osman dont il importe de rétablir la postérité dans l'histoire de notre peinture.

L'héritage incontournable d'Ahmed Osman

L'héritage d'Ahmed Osman reste tributaire du dix-neuvième siècle de la dynastie husseinite. Il a ainsi été le portraitiste de Sadok Bey et Mohamed Hedi Bey et ses œuvres sont un reflet de ces souverains qui y sont représentés. Rares et très recherchées, les toiles d'Ahmed Osman ne sont qu'une dizaine à être recensées. Cette collection Ahmed Osman est conservée par les services de l'Institut national du patrimoine et du Musée de l'histoire contemporaine à Ksar Said. Quelques particuliers possèdent aussi quelques tableaux de cet artiste dont on a du mal à retrouver les propres portraits.

Que savons-nous de cet artiste oublié ?

Il existe en effet peu d'informations sur cet artiste dont l'œuvre la plus emblématique est la fameuse représentation de Sadok Bey, Khereddine Pacha, les dignitaires de la cour et la garde beylicale, tous réunis autour de l'escalier aux lions du palais du Bardo. Qui était Ahmed Osman ? Né à Monastir en 1840, il vit à Sousse puis s'installe à Tunis où il décédera en 1920. Militaire de carrière, il a pour violon d'Ingres, la peinture qu'il pratique au service de la cour husseinite, après avoir fréquenté des écoles italiennes. Ses œuvres ont été produites entre 1870 et la première décennie du vingtième siècle et presque tout reste à découvrir à son propos.

Une postérité à rétablir

Selon sa biographie, il est le fils d'un mamelouk originaire de Candie (Crète). Son père était le directeur des biens habous du sud de la Tunisie. Si les renseignements biographiques à son propos restent rares, il n'en reste pas moins que sa maîtrise technique est indiscutable et que par certains aspects, il préfigure la démarche de Yahia Turki. Dès lors, comment rétablir la postérité de cet artiste oublié qui reste pourtant la racine de notre art pictural moderne? Car à lui seul, Ahmed Osman constitue un pan entier de notre tradition picturale classique.

 

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Minute culturelle

 

Et si nous remontions jusqu'à la nuit des temps pour retrouver les premières traces de l'humanité en terre tunisienne?

Exercice aussi périlleux que passionnant! Surtout, lorsqu'on sait que les préhistoriens avancent l'hypothèse qu'en Tunisie, l'homme serait apparu dés l'aube du Quaternaire, c'est à dire il y a plus d'un million d'années... De quoi nous donner le vertige!

Il y a un million d'années, le climat tunisien aurait été tropical et les terres, peuplées par des rhinocéros et des éléphants vivant dans des savanes marécageuses.

A Gafsa et à Sidi Zin, prés du Kef, plusieurs éléments attestent d'une présence humaine du temps du Paléolithique inférieur. Plus tard, au Paléolithique moyen, le climat devient plus tempéré et aux savanes succédent les forêts méditerranéenes.

C'est prés de Feriana, dans le centre de la Tunisie, que l'on trouve des traces de cette premiere culture dite aterienne du nom du lieu-dit Bir El Ater.

Les premiers hominidés nord-africains font partie de deux civilisations successives: celle de Mechta El Arbi de haute taille et à la face trés large et celle du Capsien dont le nom provient de Gafsa.

Ces premiers Méditerranéens étaient connus pour leurs escargotières, ces monticules artificiels, vestiges humains de cendres et d'ossements que nous nommons "ramadiya". Ils vivaient de chasse et de cueillette à travers un pays où dominaient l'acacia, les lions et les autruches.

Au quatrième millénaire, le Néolithique de tradition capsienne nous confronte à une ethnie nouvelle, celle des Protolibyens que l'on appellera plus tard les Berbéres. Ces Protolibyens menaient une existence nomade, produisaient des céramiques et des outils de bois ou de cuir.

Si leur culture est encore mal connue, leurs sépultures, les célébres tumulus, amas de terre marquant l'emplacement de nécropoles préhistoriques, nous sont parvenues, tout comme les tombes mégalithiques de leurs successeurs.

Faut-il, selon l'expression consacrée, répéter que ce sont les Phéniciens qui firent entrer la Tunisie dans l'histoire? Oui et non car si les Tyriens venus de l'actuel Liban sont bien les fondateurs d'Utique et Carthage, les Numides et les Libyens ont aussi laissé des traces témoignant d'une entrée antérieure dans l'histoire.

(Notre photo représente le fameux Hermaïon découvert à El Guettar, près de Gafsa)

 

Festival du Court au KEF UIB 2016

 

L’UIB SPONSOR DE LA PREMIERE ÉDITION DU FESTIVAL DU COURT AU KEF

Fidèle à son engagement culturel, l'UIB sponsorise la première édition du Festival du Court au Kef.

 

Premier festival consacré au court métrage en Tunisie, le Festival du Court au Kef se tient, dans sa première édition, du 22 au 28 août 2016.

 

Organisé par l’Association des Arts pour le Cinéma et le Théâtre du Kef (ACT du Kef) dans une démarche citoyenne ayant pour but la promotion du 7ème art, le festival se déroule dans la ville du Kef mais également dans cinq villages kefois.

 

Trois prix seront décernés aux lauréats par un jury du monde cinématographique (Prix du Jury, Prix du Public et Prix de l’ACT du Kef).

 UIB JCC  2019 Affiche Concours

 

CONCOURS : UNE AFFICHE POUR LE FESTIVAL EL JEM

L’Association du Festival International de Musique Symphonique d’El Jem et la Fondation Arts & Culture by UIB (Mécène principal) organisent un concours qui a pour objet la conception de l’affiche de la 34ème édition du Festival International de Musique Symphonique d’El Jem, qui se déroulera du 6 juillet au 12 août 2019.

 

Caractéristiques de l’Affiche

- Dimension de l’affiche : 90 cm hauteur x 60 cm largeur

- L’affiche doit contenir le logo du festival, le logo du mécène principal (la Fondation Arts & Culture by UIB), le programme des soirées en 10 lignes et un espace réservé aux autres sponsors et partenaires.

 

Conditions et Règles de Participation

- Le concours est ouvert aux étudiants des écoles de beaux-arts, des arts et métiers (ESSTED), de l’architecture ENO et à l’Institut Supérieur des Arts Multimédia de la Mannouba (ISAMM).

- Chaque candidat peut présenter au maximum 3 pistes créatives.

- Les propositions doivent être envoyées, via un lien WETRANSFER, sous la forme d’un fichier source (PDF et/ou PSD avec calques non aplatis) en haute résolution (300 DPI).

- Les propositions doivent parvenir conjointement à l’adresse électronique de l’Association « direction_festivaleljem@yahoo .com » et à l’adresse électronique de la Fondation « Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. » et ce au plus tard le 15 avril 2019.

- La proposition doit être accompagnée du curriculum-vitae du candidat.

- La désignation du lauréat se fera au plus tard le 30 avril 2019.

- Le concours d’affiche du Festival 2019 est doté d’un prix pour la meilleure affiche d’une valeur de 500 dinars sous forme de livret d’épargne offert par l’UIB et 2 abonnements valables à tous les concerts du Festival en 2019, offerts par l’Association.

- La proposition primée (sélectionnée par le comité d’organisation) devient la propriété exclusive de l’Association et de la Fondation Arts & Culture by UIB et pourra être utilisée pour tous supports de communication de l’évènement en question. À cet effet, les associations sont autorisées à appliquer toutes adaptations utiles.

- À l’issue du concours, le vainqueur sera contacté et impliqué pour la réalisation des déclinaisons du visuel pour tous les supports : affiche, flyers, programme, dossier de presse, invitations officielles…

- Les photographies ou illustrations utilisées doivent être libres de droit ou appartenant au participant en question. L’association du festival et la Fondation Arts & Culture by UIB ne seront jamais responsables de plagiat éventuel et toute réalisation ne pourra s'apparenter à des affiches déjà existantes.

- La participation au concours implique l’acceptation sans réserve du présent règlement.

 UIB JEM  2020 Affiche Concours

 

CONCOURS : UNE AFFICHE POUR LE FESTIVAL EL JEM

L’Association du Festival International de Musique Symphonique d’El Jem et la Fondation Arts & Culture by UIB (Mécène principal) organisent un concours qui a pour objet la conception de l’affiche de la 35ème édition du Festival International de Musique Symphonique d’El Jem, qui se déroulera du 11 juillet au 18 août 2020.

 

Caractéristiques de l’Affiche

- Dimension de l’affiche : 90 cm hauteur x 60 cm largeur

- L’affiche qui doit mettre en valeur l’amphithéâtre d’El Jem doit également contenir le logo du festival, le logo du mécène principal (la Fondation Arts & Culture by UIB) et un espace réservé aux autres sponsors et partenaires.

 

Conditions et Règles de Participation

- Le concours est ouvert aux étudiants.

- Chaque candidat peut présenter au maximum 3 pistes créatives.

- Les propositions doivent être envoyées, via un lien WETRANSFER, sous la forme d’un fichier source (PDF et/ou PSD avec calques non aplatis) en haute résolution (300 DPI).

- Les propositions doivent parvenir conjointement à l’adresse électronique de l’Association « direction_festivaleljem@yahoo .com » et à l’adresse électronique de la Fondation « Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. » et ce au plus tard le 15 avril 2020.

- La proposition doit être accompagnée du curriculum-vitae et d’une copie de la carte d’étudiant du candidat.

- La désignation du lauréat se fera au plus tard le 30 avril 2020.

- Le concours d’affiche du Festival 2020 est doté d’un prix pour la meilleure affiche d’une valeur de 500 dinars sous forme de livret d’épargne offert par l’UIB et 2 abonnements valables à tous les concerts du Festival en 2020, offerts par l’Association.

- La proposition primée (sélectionnée par le comité d’organisation) devient la propriété exclusive de l’Association et de la Fondation Arts & Culture by UIB et pourra être utilisée pour tous supports de communication de l’évènement en question. À cet effet, les associations sont autorisées à appliquer toutes adaptations utiles.

- L'affiche retenue sera ensuite déclinée sur tous les supports du Festival : affiche, flyers, programme, dossier de presse, invitations officielles…

- Les photographies ou illustrations utilisées doivent être libres de droit ou appartenant au participant en question. L’association du festival et la Fondation Arts & Culture by UIB ne seront jamais responsables de plagiat éventuel et toute réalisation ne pourra s'apparenter à des affiches déjà existantes.

- La participation au concours implique l’acceptation sans réserve du présent règlement.

UIB-Festival-jem-2022

 

La Fondation Arts & Culture by UIB, mécène principal du Festival International de Musique Symphonique d’El Jem - depuis 2018 – a tenu avec la direction du Festival, une conférence de presse, le mardi 21 juin 2022, à l’hôtel Concorde sis aux berges du Lac. Durant cette conférence, la programmation et les grandes lignes de la 35ème édition ont été dévoilées aux nombreux médias qui y étaient présents. C’était l’occasion, également, de passer en revue le partenariat qui unit le Festival avec son mécène principal, La Fondation Arts & Culture by UIB. Après une pause de deux ans, en raison de la pandémie de la COVID, la 35ème édition, baptisée « Le retour à El jem » se déroulera du 12 juillet au 13 août 2022.

En tant que Mécène principal, l’ambition de la Fondation Arts & Culture by UIB est de faire bénéficier le Festival d’un appui et d’un soutien de nature à en faire un grand rendez-vous rassembleur de talents et source de découverte artistique, plurielle et inédite.

Le plan de mise à niveau – déployé avec le concours de la Fondation Arts & Culture by UIB – concerne les modes de fonctionnement et de gouvernance du Festival, ainsi que la promotion de nouvelles techniques de commercialisation. Aussi, l’UIB a doté le site du festival d’une solution « UIBePay » d’acceptation de paiement en ligne - fiable et sécurisée - pour l’acquisition des billets d’entrée pour les concerts programmés depuis sa 34ème édition. La mise en place de ce nouveau canal de vente, combiné à l’usage de QR Code, est propre à assurer au public un accueil plus adéquat, via la facilitation, la fluidification de l’accès au festival moyennant une vérification rapide, sûre et efficace de la billetterie, pour une meilleure expérience festivalier.

Dans la continuité de son partenariat avec la Fondation Art et Culture by UIB, le Festival a adhéré, depuis 2018, à l’application Don by UIB. Celle-ci permet au Festival de recevoir des dons, de manière totalement sécurisée en 3 clics. Nous remercions les donateurs, tout en précisant que la solution « Don by UIB » vise à offrir un canal digital complémentaire et innovant de collecte de dons au profit du Festival en proposant aux donateurs connectés de réaliser des dons en ligne facilement, rapidement et en toute sécurité. La solution « Don by UIB » est téléchargeable gratuitement sur Google Play et accessible sur le site www.donbyuib.com.tn . Elle permet au public de soutenir le Festival, d’impulser ses nouveaux projets, de rassembler des talents de divers milieux artistiques et de contribuer à son rayonnement au-delà des frontières.

Enfin, ce mécénat a permis d’explorer ensemble et de co-construire des projets artistiques , Festival et UIB, en permettant au chœur Angham, ensemble de choristes formé par des collaborateurs et collaboratrices de l’UIB de se produire en 2019 sur cette scène mythique d’El Jem accompagnés de la chorale Tunisia 88 et l’orchestre des jeunes cordes de France. Une expérience mémorable et fruit d’un partenariat qui est reconduit pour une période triennale.

La Fondation Arts & Culture by UIB est fière de soutenir cette 35ème édition - attendue depuis deux ans – et souligne la résilience de l’Association du Festival International de Musique Symphonique d’EL Jem ainsi que sa passion véhémente à faire vivre et faire rayonner ce festival et l’image de la Tunisie. La programmation promet un voyage musical riche en couleur et en diversité qui sera clôturer en apothéose.

L'ouverture le 12 juillet sera marquée par l'orchestre symphonique tunisien qui présentera son concert traditionnel, sous la direction du Maestro Mourad Frini. Le spectacle retracera quelques moments phares du répertoire symphonique universel, comme la " Quarantième Symphonie " de Mozart, l’ouverture de sa " Flûte Enchantée " ou encore le onzième concerto pour piano. Le prestigieux amphithéâtre d’El Jem vibrera également au rythme des plus beaux extraits d’opéra qui seront interprétés par les talentueux Haithem Hadhiri, Bahaeddine Ben Fadhel, Nesrine Mahbouli et Haithem Guediri.

Enfin, pour finir en beauté et célébrer la fête de la femme tunisienne, l’ouverture de la soirée de clôture du 13 août sera faite par l’artiste Rihab Sghaïer, cheffe de chœur de la chorale Angham by UIB. Mme Sghaier rendra un bel hommage aux femmes du monde en interprétant une balade musicale du moyen Orient accompagnée d’une touche de musique occidentale.

Pour cela, Mme Sghaïer chantera des titres qui ont marqué la mémoire de chacun en nous replongeant dans les souvenirs de la voix angélique de Fairouz, légende vivante de la chanson arabe et de celle de Dalida, diva incontournable au répertoire diversifié et sa magnifique interprétation du titre Orfeu Négro.

Mme Rihab Sghaïer est l’ambassadrice des rendez-vous musicaux hebdomadaire des collaborateurs et collaboratrices de l’UIB qui sont membres de la chorale Angham. Depuis 2016, Mme Sghaïer renforce et développe les capacités musicales des choristes de l’UIB via le développement de la pratique vocale, le souffle, la respiration, l’équilibre corporel, le positionnement de la voix, la concentration, l’écoute, la créativité et l’expression artistique. La chorale Angham by UIB compte à son actif, l’enregistrement d’un récital dédié au chant arabe et à la musique tunisienne, une représentation sur la scène d’El Jem, la participation au projet Maghreb en chœur et la création de l’Hymne de l’UIB. Cette soirée verra la participation, également, de l’Ensemble Reflektor (Allemagne) en collaboration avec Tunisia 88.

Pour plus d’information, ci-dessous le programme détaillé de la 3ème édition du Festival d’El Jem
- 12 JUILLET : L'ORCHESTRE SYMPHONIQUE TUNISIEN
- 16 JUILLET : HOMMAGE A MORRICONE ET AU CINEMA ITALIEN avec Andrea Griminelli et Octa Jazz Quartet
- 23 JUILLET : ORCHESTRE SYMPHONIQUE LES SOLISTES (TUNISIE) Balade de chœur
- 28 JUILLET : ORCHESTRE DE L'ACADEMIE DU THEATRE DE L'OPERA DE TUNIS
- 30 JUILLET : HASSEN DOSS AND FRIENDS
- 04 AOUT : BALADE MUSICALE AUTRICHIENNE avec Shake Stew en Concert Jazz
- 06 AOUT : BALADE MUSICALE AUTRICHIENNE avec L'Orchestre du bal de l'opéra de Vienne
- 10 AOUT : CONCERTO ITALIANO Airs lyriques de l'Opéra italien
- 13 AOUT : FETE DE LA FEMME TUNISIENNE Hommage aux femmes tunisiennes (Rihab Sghaier - cheffe de chœur de la chorale Angham by UIB) & Ensemble Reflektor (Allemagne) en collaboration avec Tunisia88

UIB-Festival-jem-2022

 

La Fondation Arts & Culture by UIB a annoncé, lors de cette conférence de presse, le renouvellement de son partenariat avec le festival International de Musique Symphonique d’EL Jem pour les 3 prochaines éditions.

Billetterie en ligne sur :
https://billet.festivaleljem.tn/

Affiche Foire du livre 2015 UIB sponsor

 

L’UIB SPONSOR DE LA 31ème ÉDITION DE LA FOIRE INTERNATIONALE DU LIVRE DE TUNIS

Partenaire historique de la foire du livre, l’UIB renouvelle son engagement culturel et sponsorise la 32ème édition de la foire du livre.

 

Découvrez le programme culturel 2015 de la Foire du livre en cliquant ici.

 

Vous pouvez aussi visiter le site officiel en cliquant sur ce lien : www.foiredulivre.nat.tn

Affiche Foire du livre 2016 UIB sponsor

 

L’UIB SPONSOR DE LA 32ème ÉDITION DE LA FOIRE INTERNATIONALE DU LIVRE DE TUNIS

Partenaire historique de la foire du livre, l’UIB renouvelle son engagement culturel et sponsorise la 32ème édition de la foire du livre.

 

Découvrez le programme culturel 2016 de la Foire du livre en cliquant ici.

 

Vous pouvez aussi visiter le site officiel en cliquant sur ce lien : www.foiredulivre.nat.tn

 

 

        

Depuis quelques jours, il neige sur la Tunisie des hauteurs et l'occasion est propice à un regard rétrospectif sur l'historique des chutes de neige dans notre pays depuis un siècle.

Nous commencerons notre promenade en évoquant la neige la plus précoce qui remonte au vingtième siècle. Elle est tombée le 9 novembre 1921 sur Ain Draham, Thala et Makthar.

C'est exactement dans les mêmes régions qu'on retrouve la trace des chutes de neige les plus tardives le 25 avril 1917. C'est le géographe tunisien Abderahmane Bousnina qui a étudié les archives de l'Institut de la Météorologie depuis 1901 qui nous permet de poser notre regard sur ce qu'il convient bien de nommer une histoire de la neige en Tunisie.

De tous les pays du Maghreb, la Tunisie est celui où il neige le moins. En moyenne, on compte moins de dix jours de neige par an. De plus, la date à laquelle la neige apparaît ou disparaît est des plus irrégulières.

Néanmoins, la neige survient surtout en janvier et en février. Il faut aussi noter que les jours de neige sont généralement isolés et que leur persistance est surtout observée dans la région de Ain Draham.


Lorsqu'elle se manifeste, la neige couvre un espace souvent limité et discontinu qui correspond aux secteurs les plus élevés du Tell Occidental. Toutefois, durant les mois de février, suite à des vagues d'air froid, la neige a pu faire son apparition sur les marges nord du Sahara.


Ce fut le cas en 2012 à Matmata. Ce fut aussi le cas en février 1979 lorsqu'il avait neigé sur la région de Tozeur. Ce fut également le cas en 1981, notamment le jeudi 8 janvier, lorsque des chutes de neige ont eu lieu sur toute la Tunisie. Rebelote en janvier 1982 lorsqu'il avait neigé sur le Sahel de Sousse.


Pourquoi la neige est-elle si rare dans notre pays ? Une chose est certaine : la position géographique et la modestie du relief y sont pour beaucoup. De fait, les altitudes qui dépassent les mille mètres sont plutôt rares en Tunisie. Et la neige s'explique d'abord par l'altitude.

En règle générale, la neige commence à couvrir les cimes les plus élevées dès le mois de novembre. En décembre, la neige devient plus fréquente alors que janvier et février sont les mois les plus neigeux. Des neiges tardives peuvent apparaître en mars et en avril sur les sommets.

Intéressons-nous maintenant aux records de persistance des jours de neige. C'est à A in Draham que l'on compte le nombre maximum de jours de neige successifs. Du 2 au 15 février 1956, il a neigé durant 14 jours consécutifs.

Terminons en évoquant la neige du 8 janvier 1981. Ce jour-là, la neige a recouvert pratiquement toute la Tunisie. Un vent fort et glacial avait alors balayé le pays empêchant l'accumulation de la neige sur le sol. Toutefois, les températures très basses avaient favorisé la persistance de la neige durant plusieurs jours.

Le fait est suffisamment rare pour être relevé : à la date du 9 janvier 1981, les températures minimales enregistrées étaient de -4° au Kef, -3° à Ain Draham, -2° à Remada et -1° à Tunis. De quoi vous donner des frissons !

Reste une question : la neige qui tombe depuis quelques jours sur les hauteurs va-t-elle persister, établissant de nouveaux records ? À suivre en scrutant le ciel et en consultant les bulletins météorologiques.

 

 

 

Minute culturelle

 

Génial précurseur, Albert Samama Chikly est celui par lequel le cinéma tunisien est né il y a un siècle. La vie de cet artiste se confond avec le monde de l'image.

Dès ses débuts, il avait choisi la photographie et réalisé de nombreux reportages en Tunisie et ailleurs, notamment en Sicile.

Côté cinéma, il avait organisé les toutes premières projections de films à Tunis. En effet, avec son ami Soler, un photographe réputé, ils avaient installé un cinématographe dans l'arrière-salle d'une boutique et fait découvrir le septième art au public tunisien à la fin du dix-neuvième siècle.

Albert Samama Chikly sera à l'origine de plusieurs initiatives au début du vingtième siècle. C'est ainsi lui qui le premier, prendra des vues de Tunis à partir d'une montgolfière qui avait décollé de l'avenue de Paris.

C'est lui aussi qui organisait des rencontres festives à l'île de Chikly, ce qui lui valut d'ailleurs son surnom qu'il portera comme un signe de noblesse.

Toujours à la pointe des technologies de l'époque, il sera également un inventeur de renom. Toutefois, c'est par le cinéma qu'il entrera dans la postérité.

Outre sa production de documentaires, il a réalisé les deux premières oeuvres de fiction du cinéma tunisien. Dans son premier court métrage de fiction, "Zohra" (1922), le premier film tunisien, Samama-Chikli raconte l'histoire d'une jeune naufragée française, tombée d'un avion, qui va être recueillie par des Bédouins tunisiens et qui va vivre pendant un temps avec eux.

Ce film rencontrera un grand succès lors de sa présentation au cinéma Omnia Pathé de Tunis, le 21 décembre 1922. Il donne à sa fille, Haydée Tamzali, le rôle principal, elle qui deviendra sa première interprète féminine et sa scénariste et par là, probablement la première actrice du monde arabe. Samama-Chikli tourne ensuite en 1924, "La Fille de Carthage", premier long métrage réalisé par un Tunisien. Réalisé avec le soutien de Habib Bey qui assiste au tournage à Tunis, ce dernier fournit son palais et tous les figurants dont Samama-Chikli a besoin. Mélodrame, le film raconte l'amour impossible entre un instituteur et une fille dont le père l'a promis au fils du cheikh.

Avec ces deux films devenus des oeuvres de répertoire, Albert Samama Chikly signait l'acte de naissance du cinéma tunisien il y a un siècle. Quant à lui, l'intrépide défricheur, il aurait eu 150 ans en 2022.

 

Minute culturelle

 

Comme chaque été depuis 1985, l'amphithéâtre d'El Djem s'apprête à accueillir le Festival international de musique symphonique, une manifestation culturelle soutenue par l'Union internationale de banques.

Durant plusieurs semaines, l'amphithéâtre qui compte parmi les mieux conservés au monde, va résonner de tous les accents de la grande musique et confirmer qu'il est l'un des sites antiques les plus visités en Tunisie.

Pour rappel, l'amphithéâtre d'El Djem est le seul au monde, avec le Colisée de Rome à posséder une façade quasiment intacte. Avec ses soixante-quatre arcades déployées sur trois étages, l'édifice est impressionnant et a été classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1979.

Construit au début du troisième siècle, l’amphithéâtre d’El Djem impressionne avec son caractère massif, ses 148 mètres de long, ses 122 mètres de large, ses 36 mètres de haut et son arène de 65 mètres.

Trente mille spectateurs pouvaient prendre place dans les gradins de cet édifice unique qui ne le cède en dimensions qu’au Colisée de Rome.

On ne peut qu’imaginer les clameurs qui s’élevaient à l’arrivée des gladiateurs. Qui donc étaient ces gladiateurs ? Quelles furent leurs spécialités et disciplines ? Le Rétiaire, par exemple, essayait d’attraper son adversaire avec un filet. Les Samnites avaient un bouclier et une épée ; ils étaient généralement coiffés d’un casque de Thrace. Les Belluaires se battaient à l'aide d'un trident avec lequel ils tentaient de transpercer les fauves. Les Mirmillons avançaient masqués sous leur casque. Les Laquearii étaient des lanceurs de fouets qu’ils tentaient d’enrouler autour des jambes ou du cou de leurs adversaires.

D’autres gladiateurs, comme les Secutors ou les Andabates luttaient dans les arènes. On pouvait aussi voir des gladiateurs armés d’un javelot ou combattant à cheval. Pour certains spectacles, on lâchait des fauves dans un décor reconstitué, avec des petites hauteurs, des arbres et des ruisseaux. Les gladiateurs devaient tuer ces fauves avec des lances ou à l’aide de fouets.

Le métier de gladiateur attirait des jeunes gens qui cherchaient la gloire. Ils allaient voir un entrepreneur de spectacles, l’impresario, qui leur faisait signer un contrat. Ensuite, ils se retrouvaient dans une caserne qui faisait fonction d’école de gladiateurs. Aujourd’hui âgé de dix-sept siècles, l’amphithéâtre d’El Djem semble se souvenir de ces temps lointains, des clameurs de la foule et des luttes sans merci de ces combattants d’hier. Pour la petite histoire, la ville antique de Thysdrus, nommée El Djem de nos jours, possédait trois amphithéâtres de tailles différentes, dont les emplacements ont été identifiés. De plus, il existe dans cette ville un cirque pour les courses de chars et un théâtre qui n'ont pas encore été excavés ni fouillés.

La Thysdrus antique avait fait fortune grâce à la production des olives et de l'huile. Construit en 238, l'amphithéâtre est dans un état de conservation remarquable et témoigne de cette époque lointaine. Devenu une forteresse à l'époque byzantine, cet édifice a été mentionné par l'historien El Bekri au onzième siècle.

Aujourd'hui, outre le flux des excursions touristiques, l'amphithéâtre d'El Djem vit une pleine saison musicale classique avec l'organisation du festival international de musique symphonique, le grand rendez-vous des mélomanes en Tunisie.